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Couleuvre verte et jaune

Couleuvre verte et jaune 




En Europe, la couleuvre verte et jaune (Coluber viridiflavus) est assez répandue. Agitant sa longue queue effilée tel un fouet, cette grande couleuvre se redresse prête à mordre. Malgré son nom, la couleuvre verte et jaune peut être entièrement noire. Le mélanisme est assez fréquent chez cette espèce.


Portrait de la couleuvre verte et jaune

Cette belle couleuvre se caractérise par un corps long et fin, peint de couleurs vives. Dans certaines régions, on la surnomme « fouet » car sa queue est effilée et représente environ un tiers de la longueur de son corps.
En moyenne, cette couleuvre mesure entre 1,20 et 1,50 m mais peut atteindre 1,80 m.

Diurne, elle est généralement terricole mais grimpe bien sur les buissons ou les rochers. Très rapide et souple, elle réagit vivement au moindre danger.


Elle est agressive et mord fortement pour se défendre. Bien que la morsure ne soit pas dangereuse, elle est plutôt douloureuse.
Il vaut mieux éviter d’essayer de la saisir car en cas d’attaque, elle se lance tête en avant gueule grande ouverte et corps redressé.

En mars ou avril, elle sort de son repos hivernal. En effet, elle vient de passer six mois enroulée au creux d’une vieille souche ou dans une crevasse.

Elle s’enroule alors volontiers dans une ramure pour réchauffer son grand corps. Elle peut ainsi se jeter sur les petits lézards, les petits rongeurs ou les oiseaux qui sont à sa portée. Gourmande, elle ne dédaigne pas quelques grenouilles ou des œufs.

Son aire de distribution est assez vaste : des Pyrénées au centre et au sud de la France, dans le sud de la Suisse, jusqu’en Italie, en Corse ou en Sardaigne et jusqu’au nord de la Yougoslavie.

On distingue deux sous-espèces :
Coluber viridiflavus viridiflavus : au nord de l’aire de distribution
Coluber viridiflavus carbonarius : au sud de l’aire de distribution. Cette sous-espèce est presque totalement noire

Reproduction de la couleuvre verte et jaune

L’accouplement se fait en avril-mai. Les couleuvres commencent à sa battre violemment, y compris les femelles.
Elles frappent alors le sol de leur fouet, se redressent et se mordent.
L’accouplement n’est pas moins agité. Les partenaires s’enroulent en gardant la tête dressée puis ils pirouettent sur le sol. Le mâle retient la femelle en la mordant à la nuque.

Après ces ébats passionnés, chacun repart de son côté. La femelle pondra 6 à 15 oeufs en juin-juillet sous des pierres ou dans de vieilles souches.
De ces œufs blanchâtres, de petites couleuvres de 20 cm de long sortiront à l’automne.

Les serpenteaux de petits lézards, de coléoptères et de sauterelles. Les jeunes ne sont pas encore noirs et présentent des taches colorées sur un fond gris clair ou olive clair. Ils ne revêtiront la robe noire qu’à l’âge de 3 ans environ.

Elle est agressive et mord fortement pour se défendre. Bien que la morsure ne soit pas dangereuse, elle est plutôt douloureuse.
Il vaut mieux éviter d’essayer de la saisir car en cas d’attaque, elle se lance tête en avant gueule grande ouverte et corps redressé.

mohameddouhaji7@gmail.com