Singe capucin
Parmi les autres sapajous, le sapajou brun (Cebus apella) est, dans certains pays, dressé pour aider les personnes handicapées.
En effet, les sapajous, et notamment le capucin moine, sont considérés comme les singes les plus intelligents du Nouveau Monde.
Portrait du capucin moine
La queue (appendice caudal) mesure 40 à
Une calotte de poils noirs se distingue sur l’occiput, le reste du visage étant blanc. Chez les spécimens âgés, les poils du visage peuvent former de grosses touffes.
La fourrure en haut des membres et sur le plastron varie du marron clair au blanc cassé. La partie inférieure du corps, le dos et la queue sont de couleur plus sombre, brun foncé au noir.
Il existe un léger dimorphisme sexuel, le mâle étant un peu plus gros que la femelle.
Les capucins ont des mains agiles. Leur pouce est assez long ce qui facilite une très bonne prise aux branches.
Contrairement au pouce de la main, le gros orteil est opposable aux autres doigts et leur permet de bien s’agripper
Par contre, le pouce de la main est peu opposable aux autres doigts. Ce caractère primitif rend malaisée la manipulation d’objets.
Les mains portent de véritables ongles et non des griffes, contrairement aux ouistitis.
Les capucins possèdent de larges yeux et voient en couleur. Cela leur permet d’évaluer avec précision les distances et le degré de maturité d’un fruit.
Le singe capucin possède un très gros cerveau par rapport à sa taille. Même si sa structure reste simple, il en résulte une très vive intelligence.
Comme le montre sa morphologie, c’est un singe arboricole qui reste le moins longtemps possible au sol.
Le sapajou capucin évolue dans les forêts d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Il existe quatre sous-espèces de capucins moines qui occupent des zones géographiques différentes :
Cebus capucinus limitaneus : Belize, Honduras et Nicaragua
C. c. imitator : Costa Rica et Panama
C. c. capucinus : Colombie
C. c. curtus : île de Gorgone et au Nord de la Colombie.
Alimentation des capucins
Les capucins se nourrissent surtout de fruits mûrs et d’insectes adroitement saisis au vol. Mais, ils peuvent tout aussi bien consommer des fruits verts, des feuillages, des graines ou des racines. Ils s’alimentent également de crabes ou d’huîtres et de petits vertébrés ainsi que d'oisillons
Ce sont des animaux qui prennent leur repas à table dans le sens propre du terme. Ils ont en effet l’habitude de constituer une petite tablette avec leurs deux avant-bras serrés l’un contre l’autre à hauteur de la poitrine.
Prenant en bouche les graines disposées sur cette tablette improvisée, ils les mâchent et en recrachent les parties non comestibles sur cette même tablette.
Ils sont capables de casser des coques de noix dures en les frappant des deux mains contre un tronc d’arbre.
La reproduction
C’est à la femelle que revient l’initiative de l’accouplement. Cette dernière aborde un groupe de mâle, haussant les sourcils et esquissant une moue des lèvres bien particulière.
Le mâle qui est intéressé lui offre alors un accouplement rapide pour la quitter aussitôt.
Le pic des naissances se situe au moment de la saison des pluies, période la plus faste en ressources alimentaires.
Après une gestation d’environ 5 mois, la femelle met au monde un seul petit. Les jumeaux sont rares. Elle met son petit au monde dans les arbres. Pesant 200 à
Il ne la quittera pas pendant un mois.
A 2 mois, le bébé sapajou utilise sa technique d’accrochage sur d’autres dos que celui de sa mère. C’est un début d’émancipation.
Les femelles qui ne sont pas encore en âge de procréer ont officiellement en charge le rôle d’assistance maternelle.
Très vite, l’enfant se met à grimper et à explorer le monde. Il établit des liens avec les autres membres et se fait des amis parmi les autres juvéniles.
Tous ces contacts sont primordiaux pour sa future vie sociale et peut-être qu’un jour le jeune obtiendra le rôle de dominant.
Mais pour cela, il doit s’affirmer socialement.
En captivité, le record de longévité est de 46 ans
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