Portrait du python vert
Ce python qui peut exceptionnellement atteindre
Pourtant, d’après les spécialistes, ces deux serpents arboricoles n’ont aucune parenté directe. Apparemment, différents à l’origine, ils sont devenus semblables en s’adaptant à leur environnement qui est très proche.
C’est ce que l’on appelle une convergence adaptative.
Vert émeraude, la livrée est parcourue de taches blanches alignées sur le dos. Cela lui permet de se confondre de manière parfaite avec le feuillage des arbres.
Au repos, ce python s’accroche à une branche par la queue puis il s’enroule plusieurs fois autour de celle-ci et pose sa tête au centre des anneaux.
Sa queue préhensile lui est très utile pour se déplacer dans les arbres et s’accrocher aux branches.
Il chasse ses proies en restant camouflé dans les arbres. Carnivore, il peut surprendre les oiseaux, des mammifères ou des grenouilles qu’il détecte grâce à ses fossettes thermoréceptrices.
Il saisit ses proies grâce à ses longues dents de devant. Puis, il les étouffe dans ses anneaux.
Comestible, ce python est très apprécié des indigènes de Nouvelle-Zélande. Il est mangé à l’occasion des grandes fêtes de mariage.
La reproduction du python vert
Ovipare, la femelle pond de 11 à 25 œufs. La femelle les couve en s’enroulant autour jusqu’à éclosion, au bout de 50 jours environ.
Curieusement, après la ponte, la femelle devient bleue.
Les serpenteaux naissent jaune citron. Ils changent de couleur progressivement. Tout d’abord rouge brique, ils ne prendront leur coloration adulte que vers 1 à 3 ans.
Le python vert se reproduit facilement en captivité.
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