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Phoque à capuchon

Phoque à capuchon




Comme l’éléphant de mer, le phoque à capuchon (Cystophora cristata) mâle arbore un curieux appendice nasal prenant l’allure d’une sorte de capuchon lorsqu’il le gonfle.

Pour intimider un adversaire, il déploie un dispositif étonnant. Il est capable de gonfler la paroi élastique séparant sa cloison nasale et ainsi d’arborer une sorte de ballon rouge aussi gros que sa tête.




Le phoque à capuchon vit dans une région arctique relativement réduite, qui va du Svalbard à l'est, au golfe du Saint-Laurent à l'ouest.

Deux zones principales de reproduction, ou nurseries se trouvent l'une au nord-est de Terre-Neuve, l'autre sur l'île Jan Mayen, au nord-est de l'Islande.

Ce phoque se livre à de grandes migrations comme le phoque du Groenland qui suit les mêmes voies migratoires, mais les deux espèces ne se mélangent pas.

Les effectifs avoisinnent les 650 000 individus, dont 400 000 dans le nord-ouest de l'Atlantique.

Un mâle mesure jusqu'à 3 m de long pour 400 kg.

C’est le phoque qui consacre le moins de temps à l’allaitement de ses petits. Le sevrage des jeunes intervient en général quatre jours après leur naissance. Le lait est si riche, 60% de matières grasses, que les jeunes grossissent de 5 kg par jour.

Ils doivent dès la fin du sevrage se jeter à l’eau pour trouver leur nourriture.

Le sac nasal du phoque à capuchon mâle est également un moyen de séduction. L'Arctique est le domaine du phoque à capuchon.

mohameddouhaji7@gmail.com