Cette tortue possède une morphologie vraiment étonnante. Sa tête plate et triangulaire est recouverte de verrues saillantes. Elle se prolonge par un museau long et mince terminé par une petite trompe où se trouvent les narines.
Son cou porte également des verrues charnues qui font penser à des vers.
Pour compléter ce tableau, la matamata arbore une carapace plate recouverte de trois rangées de plaques en forme de pyramide
Cette tortue d’eau douce peut atteindre
Mode de vie de la matamata
Dans son étrange accoutrement, cette tortue est souvent à demi-enfouie dans la vase. Elle passe quasiment inaperçue aux yeux de ses prédateurs et de ses proies.
Les ennemis ne peuvent distinguer ses contours et bien camouflée, elle peut effectuer de fructueuses pêches dans les marécages de Guyane et du Brésil.
La nuit, elle se met à l’affût, dissimulée dans la végétation. Parfaitement immobile, elle guette les poissons. En une fraction de seconde, elle ouvre son énorme gueule et la referme dans un bruit sec.
Elle avale ses proies vivantes sans les mâcher. Ses mâchoires sont très peu robustes, l’inférieure se réduisant à deux baguettes qui s’étendent loin vers l’arrière.
Elle ne possède pas un bec corné comme les autres tortues. Cela ne l’empêche pas d’avaler de grosses proies, d’autant plus que son cou peut s’élargir pour laisser passer la proie.
La matamata en aquarium
Il faut lui proposer une eau à 27 ou
Pour qu’elle puisse respirer sans se déplacer, il faut que son museau puisse émerger.
Mais, si l’on ne recouvre pas l’aquarium, elle peut s’échapper. Nourrie de poissons vivants (vairons, gardons, carassins), elle s’adapte très bien.
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