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Hippopotame


Hippopotame









C'est en vivant essentiellement dans l’eau que l’hippopotame a pu atteindre une telle corpulence. Cette vie semi-aquatique lui permet également d’éviter la déshydratation. C’est aussi dans ce milieu que ces grands mammifères s’accouplent. Une des particularités des hippopotames est leur peau qui est dotée de substances antibiotiques.

L'hippopotame passe le plus clair de son temps dans l’eau, sauf lorsqu’il se nourrit. L’alimentation du grand hippopotame se compose essentiellement de graminées rases, avec une préférence pour les plantes à racines peu profondes qu’il arrache avec ses lèvres larges. Des groupes importants rasent parfois tout sur leur passage au point de provoquer une véritable érosion du sol.

De l’ordre des artiodactyles, l’hippopotame pèse entre 1 600 et 3 200 kilos pour 3,50 mètres de long environ. Court sur pattes, son corps robuste en forme de barrique est somme toute très à l’aise en milieu aquatique. Sur sa grosse tête, les yeux, les oreilles et les narines sont placées au sommet du crâne. Il existe deux espèces jumelles et le cas est assez peu fréquent. En effet, deux entités proches ont réussi à s’acclimater à des habitats différents : l’hippopotame nain occupe les forêts et l’autre espèce les prairies.

La peau de l’hippopotame possède un derme épais recouvert d’un épiderme dont la couche superficielle est particulièrement lisse et unie. Du fait de l’existence de cette couche cornée très fine, l’eau s’évapore rapidement, et la quantité de liquide qui s’en va dans l’air sec est beaucoup plus importante que chez les autres mammifères. C’est pourquoi l’hippopotame a besoin d’un habitat humide ou aquatique hors duquel il serait très rapidement déshydraté.

Les accouplements ont lieu pendant la saison sèche quand la concentration de la population est la plus importante et favorise la recherche d’un ou d’une partenaire. Les deux espèces préfèrent s’accoupler dans l’eau, la femelle étant partiellement ou totalement immergée et ne levant la tête que pour respirer. Pendant la saison sèche, la proportion de femelles en gestation est de l’ordre de 6% alors qu’elle peut atteindre jusqu’à 37% lors de la période la plus humide.

Les hippopotames ont une peau particulière. En effet, des glandes sous-cutanées produisent un mucus de couleur rougeâtre qui, en séchant, se transforme en une couche laquée à la surface. Avant que ce processus ne soit véritablement compris, on a longtemps pensé que la transpiration de l’animal était imbibée de sang. Ce n’est en fait qu’un moyen pour l’animal de se protéger des rayons ultraviolets. Ce mucus est effectivement riche en substances alcalines et comporte également des propriétés antibiotiques puisque, même dans le cas de blessures profondes, les plaies de l’hippopotame restent saines malgré un environnement où les microbes pullulent.

mohameddouhaji7@gmail.com