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Vipère heurtante

Vipère heurtante 



La vipère heurtante (Bitis arietans) est le serpent le plus dangereux et le plus répandu dans les savanes d’Afrique et depuis le Maroc jusqu’au Cap.
La vipère heurtante, en raison du danger qu’elle représente, est considérée comme la vipère la plus meurtrière du continent africain.

On peut rencontrer cette vipère partout jusqu’à 2 000 m d’altitude. Elle évite seulement les forêts tropicales pluvieuses.


Portrait de la vipère heurtante

Cette vipère mesure de 90 cm à 1,50 m. Elle fait partie de la famille des Vipéridés. Elle doit son nom à sa respiration bruyante.
C’est un serpent au corps lourd, dont le diamètre atteint couramment celui du bras d’un homme.



Sa tête est large, triangulaire, et ses crochets venimeux sont parmi les plus longs de tous les serpents.

Pour renforcer sa mine peu engageante, la vipère heurtante, en cas de danger, souffle, relève la tête et se gonfle au point de doubler de diamètre.


La femelle est capable de produire d’énormes portées de 80 jeunes et plus. Les mâles de cette espèce se livrent à des combats rituels ou à des danses collectives.

Technique de chasse

Parfaitement dissimulée dans la végétation par ses couleurs, la vipère heurtante surprend ses victimes dans la savane.
Elle se nourrit principalement de rongeurs. Les proies sont rapidement digérées grâce à son venin, cytotoxique, qui détruit les tissus.


Principalement active la nuit, elle chasse en s’embusquant.

Elle mord souvent ses proies au museau sans leur laisser la moindre chance de survivre. L’effet du venin est quasi-instantané.


Frappé plusieurs fois de suite par les crochets, un rat mutilé et empoisonné ne pourra pas aller très loin.
Il est rejoint presque immédiatement par la vipère qu’il fasse jour ou nuit. Elle se guide, en effet, avec sa langue, capable de repérer les traces odorantes.

La vipère heurtante et l’homme

Autrefois, les indigènes attachaient par la queue, ici et là, une vipère heurtante à un pieu. Lorsqu’un buffle ou n’importe quel mammifère s’approchait, il était mordu et mourrait. Cette méthode de chasse peu fatigante permettait aux indigènes d’avoir de la viande régulièrement.


Chez l’homme, la morsure est également mortelle. La mort peut survenir dans les 24 heures qui suivent la morsure.
Cependant, elle n’attaque que si elle se sent elle-même menacée.


mohameddouhaji7@gmail.com