Portrait du varan de Gould
Moins imposant que le varan de Komodo, ce dragon mesure
Sa rapidité qui serait égale à celle d’un cheval lui a valu son surnom.
Son corps brun ponctué de jaune le rend presque invisible sur le sol sablonneux des régions où il vit. On connaît trois variétés dont la couleur varie légèrement.
Bien qu’il ne soit pas agressif, le varan de Gould se défend quand on l’attaque. Dressé sur ses pattes postérieures, il gonfle son cou pour effrayer l’adversaire. Acculé, il peut lancer de violents coups de queue et de griffes.
Le varan de Gould creuse son terrier dans le sable. C’est là que la femelle dépose ses œufs au nombre d’une douzaine environ.
Un chasseur agile
La plupart de ses déplacements sont dictés par la recherche de proies. Bien installé sur sa queue qui sert de trépied, ce varan peut ainsi explorer un large territoire.
Il passe la nuit dans de profonds terriers souterrains. Il devient actif le matin après s’être chauffé au soleil. Là, après avoir refait le plein d’énergie, il part en chasse. Il affectionne les serpents, les lézards et les lapins.
Dès qu’il a rejoint une proie, le varan la serre de toutes ses forces entre ses mâchoires puis la frappe violemment contre le sol.
Grâce à son gosier extensible, il est capable d’avaler de grosses proies. Si la proie est trop volumineuse, il la déchiquette d’abord avec ses griffes et ses dents.
On a parfois surpris le varan de Gould dans les poulaillers en train de dérober des œufs et même des volatiles.
Il a d’ailleurs longtemps été chassé avec acharnement pour délit de poulailler mais aussi parce que sa chair est comestible.
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