Requin du Groenland
Le laimargue du Groenland est très méconnu. Les nombreux rapports scientifiques attendus permettront d'en apprendre davantage sur ses habitudes de vie.
Les requins d’eau froide
Ces requins peuplent des eaux dont la température ne dépasse pas
D’autres évoluent dans les profondeurs glacées des régions tempérées et tropicales.
Une espèce, le pailona commun, également appelé requin du Portugal (Centroscymnus coelolepis) a été pêché à
Le laimargue du Groenland a été signalé sous la banquise polaire.
Il ne faut pas croire que ces requins sont des exceptions. En effet, le requin griset évolue fréquemment à
Le requin plat-nez (Notorynchus cepedianus) est également largement répandu dans les eaux froides.
Portrait du requin du Groenland
Ce requin est principalement présent dans l’Atlantique nord, des côtes de la Nouvelle Angleterre et du Canada aux eaux scandinaves.
Il évolue de
Il affectionne une eau dont la température varie de 1 à
C’est un requin de 2 à
C’est un requin au corps cylindrique, au museau court et arrondi.
La femelle est ovovivipare. Elle peut mettre au monde jusqu’à 10 petits. L’accouplement n’a jamais pu être observé.
Leur longévité est inconnue. Certains scientifiques pensent qu’ils peuvent vivre plus de 100 ans en se basant sur la croissance très lente des individus.
Il semble solitaire d’après les observations en dehors des périodes de reproduction. Il y a également des rassemblements d’individus près des zones de pêche industrielle.
En apparence assez lent, il est cependant capable d’attaques rapides. Il se nourrit de poissons, de calmars mais également de mammifères marins comme les phoques.
Commercialement, ce requin n’a pas vraiment de valeur car sa chair est toxique. Les Inuits chassent ce requin pour ses dents qui servent dans la fabrication de couteaux.
Il est également chassé localement pour l’huile contenue dans son foie et le squalène.
A moins d’être harcelé, le requin du Groenland n’est pas agressif vis-à-vis de l’Homme.
La population globale est inconnue mais est en déclin. Plusieurs facteurs sont liés à cette extinction progressive : la pêche dont il fait l’objet et la pollution.
En janvier 2006, un individu a été pêché dans le Saguenay au Canada. Ce requin résidait depuis plusieurs années dans le fleuve Saint-Laurent. L'autopsie a révélé que ce requin était contaminé au mercure. (Ref: Radio Canada)
L'espèce est inscrite sur la Liste rouge de l'IUCN comme en danger d'extinction.
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