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Caractéristiques générales des pikas
Les pikas vivent en Asie (Sibérie, Mongolie, nord-est de la Chine, Japon) et en Amérique du Nord (Alaska, Canada, et ouest des Etats-Unis).
Le pika vit dans un habitat inhospitalier. On le trouve sur les pentes rocheuses des montagnes, jusqu’à
Cet animal a un aspect rondouillard avec des pattes très courtes. Le pika américain pèse en moyenne
Bien que les pattes antérieures soient courtes, elles sont puissantes. La physionomie ronde, les membres courts et un centre de gravité bas, permettent au pika une bonne adaptation aux environnements rocheux.
Contrairement au lapin ou au lièvre, le pika ne court pas et circule peu. Il se déplace par petits bonds.
Les griffes sont aiguisées.
Il ne craint pas le froid et peut sortir à des températures inférieures à –
Le pika siffle comme la marmotte, ce qui lui vaut le surnom de « lièvre siffleur ».
Pika veut d’ailleurs dire « lièvre siffleur » en tibétain.
Les populations de pikas ne sont pas en danger. Leur habitat difficilement accessible les protège.
Mode de vie
Le pika est un animal sociable qui vit en petit groupe familial dans un terrier construit parmi les rochers ou les racines.
Il fait des réserves importantes de végétaux pour passer l’hiver, mais reste actif toute l’année.
Il récolte, souvent assez loin de son terrier, de l’herbe, des tiges hautes, des morceaux d’écorce et même du bois.
Le bois lui permet d’user ses dents lorsqu’il sera contraint de rester dans son terrier en période de forte neige.
A la fin de l’été, les pikas amassent diverses plantes fourragères qu’ils font sécher au soleil, puis entassent en meules, d’où leur nom russe qui signifie entasseur de foin.
Ces meules peuvent atteindre
Le pika de Mongolie transporte même des pierres dans sa bouche afin de renforcer les meules, battues par les vents glacés.
Les meules sont dressées à découvert et font l’objet de la convoitise d’autres herbivores comme le campagnol ou le renne.
Généralement, le terrier est un abri naturel. Il se présente comme un couloir souterrain pourvu d’une ou deux ouvertures. Chaque terrier abrite un petit clan familial d’un à cinq adultes accompagnés des jeunes.
Les pikas sont diurnes et pâturent généralement de l’aube à la fin de l’après-midi.
Communication
Les pikas sont plutôt bruyants. Leurs vocalises servent à maintenir le contact entre congénères. Il existe deux types de cris aux fonctions spécifiques qui ont été identifiées.
Les mâles comme les femelles émettent des sons brefs constitués de deux notes afin de signaler la présence de leur territoire aux autres colonies, mais également pour avertir les autres de la présence d’un prédateur.
Sur un registre différent, les mâles émettent de longs sifflements durant la période de reproduction, dont le but est unique : communiquer aux femelles leur disponibilité.
Les cris des pikas sont très puissants pour de si petits animaux. On peut les entendre à deux kilomètres à la ronde.
Reproduction
Contrairement aux lapins et aux lièvres, les pikas sont monogames. Il n’y a guères de concurrence entre les mâles dans le choix des partenaires.
A partir du mois de février, le mâle élargit son rayon d’action pour rencontrer une femelle réceptive. Le choix est rapide et l’accouplement également.
Puis, le couple partage le même domaine jusqu’à l’automne, moment où la femelle recouvre son indépendance.
Une femelle peut avoir deux portées par an avec une moyenne de trois bébés. La gestation dure en moyenne 30 jours.
A leur naissance, les nouveau-nés, nus et aveugles, sont totalement dépendants de leur mère. Grâce à l’attention de cette dernière dans l’élaboration du nid et à la richesse du lait, les pikas sont sevrés en 21 jours.
Leur espérance de vie sera de 3 ans.
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