eurs.
Portrait du cobra indien
Les grands spécimens peuvent mesurer plus de
Ce « masque » est particulièrement visible lorsque l’animal se dresse dans l’attitude d’intimidation dite « en capuchon », commune à tous les cobras.
Cette posture d’intimidation précède souvent la morsure. En déployant leur coiffe, les cobras paraissent plus gros et donc plus impressionnants face à un prédateur.
Gueule ouverte, ils émettent un souffle, puis frappent.
La coiffe du cobra indien est particulièrement développée. Elle peut atteindre
Chez certains individus, le dessin se réduit à un anneau, d’où le surnom de cobra à monocle.
Habitat et mode de vie
Le cobra indien est surtout nocturne. La journée, il se cache mais reste toujours à l’affût. Agile et rapide, il s’esquive au moindre bruit.
Il n’attaque que s’il se sent menacé.
Son aire de répartition comprend l’Asie du Sud : Indonésie, Inde, Pakistan, Bangladesh, Thaïlande, Sri Lanka, Népal, Bhutan.
Il évolue jusqu’à
Il apprécie les forêts, les régions agricoles, les zones humides mais également les villes. Dans les zones habitées, il trouve des rongeurs en grande quantité.
Le cobra indien ne chasse que les proies qu’il peut avaler en une seule fois dont principalement des rongeurs, des grenouilles et d’autres reptiles.
Le cobra indien adulte a très peu de prédateurs. En Asie, la mangouste peut se révéler une ennemie réelle. Mais, il faut savoir que ces deux animaux sont le plus souvent confrontés lors de combats organisés par l’homme.
Le combat se déroule à l’intérieur d’un enclos. Au cours de rounds de 3 à 6 secondes, la mangouste sautille autour du cobra et tendre de le mordre à la nuque.
Elle lui inflige des coups de haut en bas pour le plaquer au sol, car le cobra ne peut frapper en hauteur.
La mangouste est souvent tenue en laisse et le combat n’est pas mortel car un cobra coûte cher.
Reproduction
La femelle est ovipare. Elle pond entre 10 et 20 œufs par an, entre avril et juillet, dans un terrier. Les petits émergent de leurs œufs 48 à 69 jours plus tard. Longs de 20 à
Contrairement à la plupart des serpents, certaines observations ont montré que la femelle demeurait un certain temps au voisinage immédiat de la ponte.
Elle repousse tout intrus au voisinage du nid.
Certaines femelles ont même déjà été vues plus ou moins enroulées autour des oeufs.
Il est possible que la femelle, ayant pondu dans son terrier habituel, continue à y habiter. Les observations suggèrent cependant, sinon une véritable garde, tout au moins une forte tendance à ne pas s’écarter des œufs.
mohameddouhaji7@gmail.com