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Bœuf musqué

Bœuf musqué 



L’énorme bœuf musqué (Ovibos moschatus), ruminant des régions arctiques les plus désolées, vit en hardes paisibles malgré une taille conséquente, environ 2,50 m de long pour une demi-tonne.

On peut observer le boeuf musqué (musk ox) paître dans la toundra arctique canadien et du Groenland en rangs serrés pour se protéger des vents glacés.


Portrait du Bœuf musqué

Sa physionomie compacte est spécialement étudiée pour conserver la chaleur :
Pattes et une queue courtes
Oreilles dissimulées dans les poils
Gros corps massif recouvert d’une épaisse fourrure

Il est si bien spécialisé pour lutter contre le froid qu’il ne supporte pas les températures supérieures à 10°C.
En été, il souffre souvent d’insolation. Il doit alors se reposer sur les plaques de neige afin de se rafraîchir.


Face au froid arctique, sa fourrure est très dense. Elle retient l’air et limite au maximum les déperditions thermiques.
Une expérience a été faite. Un thermomètre enroulé dans une peau de bœuf musqué affiche 2°C alors que la température extérieure est de – 26°C.

Cette toison n’a qu’un seul défaut. Elle n’aime pas l’eau. Si il pleut, le pelage perd de ses vertus protectrices. Les poils gèlent et dès le retour du froid, l’animal meurt d’hypothermie.

Les cornes d’un mâle peuvent atteindre 70 cm.

La reproduction

Pendant la saison des amours, les mâles se livrent à des combats violents pour pouvoir se reproduire. Durant, cette période, ils dégagent une odeur forte de musc d’où leur nom.

La femelle met au monde un seul petit, rarement des jumeaux après une gestation de 8 à 9 mois.
Le principal ennemi des jeunes est le loup blanc du Groenland. Pour se défendre, les bœufs musqués forment un cercle. Les femelles et les petits sont placés au centre tandis que les mâles font face au danger.

A sa naissance, le petit pèse déjà plus de 10 kg. Seules 20% des femelles mettent bas et même parfois aucune en cas de pénurie alimentaire.
Ce taux de reproduction assez faible est contrebalancé par un taux de survie des jeunes élevé. Dès leur naissance, ils sont déjà recouvert d’une épaisse fourrure et peuvent résister à des températures de – 20°C


Fils ou fille unique, il bénéficie d’un allaitement prolongé puisqu’il n’est sevré qu’entre le 10e et 18e mois.
La protection rapprochée de sa mère et de la harde est très efficace.

La longévité de l’espèce est de 24 ans malgré l’environnement hostile

mohameddouhaji7@gmail.com