Addax
Les Bédouins avaient l’habitude d’entraîner leurs chevaux en pourchassant ces antilopes, et seules les meilleures montures pouvaient rattraper l’addax sur de courtes distances.
L’addax a des pattes musclées se terminant par de larges sabots qui, comme les « sabots-raquettes » des rennes, l’empêchent de s’enfoncer dans le sable mou.
Bien adapté à ce climat aride, il n’absorbe pas la moindre goutte d’eau sous forme liquide. Il se contente de celle contenue dans les végétaux qu’il mange.
Néanmoins, il doit parcourir de grandes distances pour trouver des pâturages.
L’hiver, une épaisse crinière brune apparaît sur son cou et ses épaules. Magnifiques trophées, les cornes du mâle et de la femelle sont annelées et forment deux tours de spirales.
Autrefois, les addax se déplaçaient par troupeaux de 1000 individus ou plus. Mais, ils ont été décimés par les chasseurs en jeep qui mitraillaient les animaux depuis leur véhicule et appelaient cette boucherie « chasse sportive ».
Aujourd’hui, les troupeaux ne comptent plus que quelques centaines de têtes et ce splendide animal a totalement disparu du sud de l’Algérie et de la Libye.
La République du Tchad a créé une réserve pour protéger les derniers spécimens.
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