Mygale Géante sud d'Amérique

Une seule espèce de mygale qui appartient au genre Theraphosa peut être vraiment qualifiée de géante : c’est la Theraphosa blondi.
Theraphosa leblondi (ou blondi) vit au cœur de la forêt amazonienne. Il existe de nombreuses variétés de mygales et on ignore en fait le nombre exact de mygales qui vivent au cœur de l’Amazonie.
Cette mygale géante a longtemps figuré dans le livre des records comme la plus grosse araignée du monde.
Mais, la première place revient maintenant à la Pseudotheraphosa apophysis.
Portrait de la Mygale géante
Theraphosa blondi possède un corps qui mesure en moyenne10 cm
de long mais avec les pattes, elle peut atteindre une envergure de 30 cm .
Les plus grosses femelles peuvent peser jusqu’à100 g .
Ses crochets mesurent2 cm . Elle chasse au sol et
n’est vraiment active que la nuit.
On a constaté que cette mygale tissait une toile devant son terrier. Est-ce une installation d’alarme qui lui permet de savoir quand un ennemi approche ?
Son menu se compose essentiellement d’insectes. Il est vrai qu’il lui faut 17 h pour digérer une proie aussi grosse qu’un serpent.
Une femelle peut vivre jusqu’à 15 ans alors qu’un mâle dépasse rarement 3 ans.
La mygale est une bonne nageuse. D'une certaine manière, elle est aussi à l'aise sur le sol, dans les arbres que dans l'eau.
Des poils dont il faut se méfier
La theraphosa est assez agressive. Outre son venin, elle utilise fréquemment ses poils urticants pour se défendre, notamment contre les mammifères.
A l’arrière de son corps, elle porte des poils à barbe au nombre d’un million. Il lui suffit d’agiter une de ses pattes pour projeter des centaines voire des milliers de poils très fins qui restent en suspension dans l’air.
Inhalés ou au contact des yeux par exemple, ils entraînent de fortes irritations. L’animal qui respire ces poils ressent aussitôt une vive douleur qui disparaît après quelques heures.
La mygale géante : un redoutable prédateur
Parmi les 40 000 espèces d’araignées répertoriées, la mygale géante est l’une des rares araignées capable de chasser des serpents et de petits mammifères.
Bien que les mygales suscitent la peur, leur venin est moins dangereux que celui de la veuve noire.
L’embuscade est la stratégie de chasse la plus appréciée des mygales. La mygale géante chasse à l’affût. Tapie au fond de son terrier, parfois obstrué par une trappe, elle attend patiemment qu’une proie se présente pour attaquer et frapper avec la vitesse de l’éclair.
Cette mygale attaque également à l’affût des lézards, des amphibiens, des serpents et des petits mammifères.
Elle traîne sa victime dans son abri. Ensuite, elle tisse une toile de soie et transforme sa proie en momie.
C’est un véritable cocon qui empêche la proie de se désintégrer quand l’araignée l’aura vidée de ses sucs.
Les restes de la victime sont retirés du terrier car la mygale géante est très attentive à son hygiène.
On peut dire que les araignées sont sans doute les prédateurs les plus rusés du règne animal. Elles tendant des pièges de soie, des embuscades ou n’hésitent pas à attaquer directement.
La reproduction de la mygale géante
Le mâle doit s’approcher très prudemment de la femelle. Il n’est pas immunisé contre son venin. Les premiers attouchements sont de véritables caresses puis il l’a soulève doucement pour atteindre les parties génitales.
Son sperme est contenu dans des petites bourses soyeuses. Il doit l’amener jusqu’à la femelle ce qui est une opération délicate.
A la moindre précipitation, elle n’hésite pas à le tuer.
Une femelle pond plus de 70 œufs. Elle les enveloppe dans de la soie pour les protéger.
80 jours plus tard, les petites araignées éclosent dans leur enveloppe et 24 h après, elles quittent le cocon.
Les petits ne restent dans la tanière de leur mère que quelques jours.
Un prédateur inattendu
Sur tous les continents, les guêpes comptent parmi les plus redoutables prédateurs des araignées.
Pepsis, une énorme guêpe des Etats-Unis, jette volontiers son dévolu sur les mygales. Après lui avoir injecté un venin paralysant, cette guêpe entraîne sa victime dans son terrier, pond un œuf à l’intérieur de l’araignée puis referme le tout.
Quelques jours plus tard, la larve à peine éclose commence à dévorer l’araignée vivante.
Protection des mygales
Ce qui menace le plus les araignées d’une manière générale ce sont les pesticides et la déforestation massive des zones tropicales.
En Amazonie, un équilibre parfait existe entre les indiens et la mygale géante. Elle tient une place importante dans leur culture. Sa chair et ses œufs constituent une friandise très appréciée des chasseurs.
Mais, ils savent en prélever d’une manière modérée.
La grande mode de domestication des mygales est une autre menace pour l’espèce. Les prélèvements étaient tels que, pour protéger la grande mygale mexicaine (Brachypelma smithii), le gouvernement a dû réglementer sévèrement l’exportation.
Terrarium
Cette mygale est agressive et urticante. Elle est déconseillée aux débutants.
Terrarium de 60 x 40 x40 cm bien aéré avec un
substrat de tourbe sec ou de terreau
Mettre des abris en écorces de chêne-liège et un récipient d'eau toujours propre
Orner le terrarium avec des plantes comme le lierre et un pot de fleurs retourné avec une ouverture
Température: 24 à26°C le jour et 20 à 22°C la nuit
Humidité: 80% environ
Eclairage: lumière du jour simplement ou néon de faible intensité
Alimentation: blattes, criquets et grillons ainsi que des souriceaux

Une seule espèce de mygale qui appartient au genre Theraphosa peut être vraiment qualifiée de géante : c’est la Theraphosa blondi.
Theraphosa leblondi (ou blondi) vit au cœur de la forêt amazonienne. Il existe de nombreuses variétés de mygales et on ignore en fait le nombre exact de mygales qui vivent au cœur de l’Amazonie.
Cette mygale géante a longtemps figuré dans le livre des records comme la plus grosse araignée du monde.
Mais, la première place revient maintenant à la Pseudotheraphosa apophysis.
Portrait de la Mygale géante
Theraphosa blondi possède un corps qui mesure en moyenne
Les plus grosses femelles peuvent peser jusqu’à
Ses crochets mesurent
On a constaté que cette mygale tissait une toile devant son terrier. Est-ce une installation d’alarme qui lui permet de savoir quand un ennemi approche ?
Son menu se compose essentiellement d’insectes. Il est vrai qu’il lui faut 17 h pour digérer une proie aussi grosse qu’un serpent.
Une femelle peut vivre jusqu’à 15 ans alors qu’un mâle dépasse rarement 3 ans.
La mygale est une bonne nageuse. D'une certaine manière, elle est aussi à l'aise sur le sol, dans les arbres que dans l'eau.
Des poils dont il faut se méfier
La theraphosa est assez agressive. Outre son venin, elle utilise fréquemment ses poils urticants pour se défendre, notamment contre les mammifères.
A l’arrière de son corps, elle porte des poils à barbe au nombre d’un million. Il lui suffit d’agiter une de ses pattes pour projeter des centaines voire des milliers de poils très fins qui restent en suspension dans l’air.
Inhalés ou au contact des yeux par exemple, ils entraînent de fortes irritations. L’animal qui respire ces poils ressent aussitôt une vive douleur qui disparaît après quelques heures.
La mygale géante : un redoutable prédateur
Parmi les 40 000 espèces d’araignées répertoriées, la mygale géante est l’une des rares araignées capable de chasser des serpents et de petits mammifères.
Bien que les mygales suscitent la peur, leur venin est moins dangereux que celui de la veuve noire.
L’embuscade est la stratégie de chasse la plus appréciée des mygales. La mygale géante chasse à l’affût. Tapie au fond de son terrier, parfois obstrué par une trappe, elle attend patiemment qu’une proie se présente pour attaquer et frapper avec la vitesse de l’éclair.
Cette mygale attaque également à l’affût des lézards, des amphibiens, des serpents et des petits mammifères.
Elle traîne sa victime dans son abri. Ensuite, elle tisse une toile de soie et transforme sa proie en momie.
C’est un véritable cocon qui empêche la proie de se désintégrer quand l’araignée l’aura vidée de ses sucs.
Les restes de la victime sont retirés du terrier car la mygale géante est très attentive à son hygiène.
On peut dire que les araignées sont sans doute les prédateurs les plus rusés du règne animal. Elles tendant des pièges de soie, des embuscades ou n’hésitent pas à attaquer directement.
La reproduction de la mygale géante
Le mâle doit s’approcher très prudemment de la femelle. Il n’est pas immunisé contre son venin. Les premiers attouchements sont de véritables caresses puis il l’a soulève doucement pour atteindre les parties génitales.
Son sperme est contenu dans des petites bourses soyeuses. Il doit l’amener jusqu’à la femelle ce qui est une opération délicate.
A la moindre précipitation, elle n’hésite pas à le tuer.
Une femelle pond plus de 70 œufs. Elle les enveloppe dans de la soie pour les protéger.
80 jours plus tard, les petites araignées éclosent dans leur enveloppe et 24 h après, elles quittent le cocon.
Les petits ne restent dans la tanière de leur mère que quelques jours.
Un prédateur inattendu
Sur tous les continents, les guêpes comptent parmi les plus redoutables prédateurs des araignées.
Pepsis, une énorme guêpe des Etats-Unis, jette volontiers son dévolu sur les mygales. Après lui avoir injecté un venin paralysant, cette guêpe entraîne sa victime dans son terrier, pond un œuf à l’intérieur de l’araignée puis referme le tout.
Quelques jours plus tard, la larve à peine éclose commence à dévorer l’araignée vivante.
Protection des mygales
Ce qui menace le plus les araignées d’une manière générale ce sont les pesticides et la déforestation massive des zones tropicales.
En Amazonie, un équilibre parfait existe entre les indiens et la mygale géante. Elle tient une place importante dans leur culture. Sa chair et ses œufs constituent une friandise très appréciée des chasseurs.
Mais, ils savent en prélever d’une manière modérée.
La grande mode de domestication des mygales est une autre menace pour l’espèce. Les prélèvements étaient tels que, pour protéger la grande mygale mexicaine (Brachypelma smithii), le gouvernement a dû réglementer sévèrement l’exportation.
Terrarium
Cette mygale est agressive et urticante. Elle est déconseillée aux débutants.
Terrarium de 60 x 40 x
Mettre des abris en écorces de chêne-liège et un récipient d'eau toujours propre
Orner le terrarium avec des plantes comme le lierre et un pot de fleurs retourné avec une ouverture
Température: 24 à
Humidité: 80% environ
Eclairage: lumière du jour simplement ou néon de faible intensité
Alimentation: blattes, criquets et grillons ainsi que des souriceaux
mohameddouhaji7@gmail.com