Brachypelma emilia
La mygale du Mexique à pattes rouge (Brachypelma emilia) est une belle araignée de la famille des théraphosidés à la même coloration que la Brachypelma smithi (Euathlus smithi). Son corps noir est rehaussé de bandes de poils corail sur le cephalothorax, les tibias et l’abdomen.
Cette mygale massive mesure environ 13 à
Originaire du Mexique, cette mygale est aujourd’hui protégée.
Portrait de la mygale du Mexique à pattes rouge
Dans son milieu naturel, la Brachypelma emilia évolue dans les zones semi-désertiques et montagneuses du Mexique méridional.
Elle construit des terriers ouverts ou se réfugie dans les orifices naturels du sol.
Comme de nombreuses mygales, elle possède un important système pileux. Ses poils sont urticants et constituent un moyen de défense.
Quand elle se sent en danger, elle lâche un nuage de poils.
C’est le plus souvent sans gravité mais il est quand même arrivé que ces poils provoquent d’importantes réactions allergiques au niveau de la peau en cas de contact ou au niveau des bronches en cas d’inhalation.
En captivité, cette mygale est plutôt docile mais, n’étant pas dans son environnement, elle manifeste son « mécontentement » en bombardant l’intrus, c’est-à-dire vous. Les jeunes individus bombardent beaucoup plus que les adultes.
Son espérance de vie est d'environ 10 ans.
Alimentation
Venimeuse, cette mygale peut vivre environ 10 ans. Carnivore, elle se nourrit d’insectes mais peut jeûner plusieurs mois.
Elle tapisse son terrier de soie et laisse autour de ce terrier des fils de soie sur le sol qui servent de détecteurs de proies.
Quand un grillon ou un criquet entre en contact avec l’un des fils, la mygale en est aussitôt avertie.
Reproduction
Au moment de la reproduction, la femelle peut devenir agressive avec son partenaire. Cependant le cannibalisme conjugal n’est pas une règle. Méfiant, le mâle sait inhiber les réflexes de prédation de sa partenaire pendant l’accouplement.
La femelle pond de 300 à 800 œufs, environ 4 à 6 mois après l’accouplement. Elle déplace son cocon en fonction des conditions climatiques, l’emmenant au soleil pour le réchauffer, puis le redescendant dans le terrier.
Elle le déplace également en fonction du niveau d’humidité.
Après une incubation de 3 mois, les petites araignées se dispersent.
Comme pour de nombreuses autres mygales, cette espèce a fait l’objet de prélèvements excessifs dans la nature.
Elle figure aujourd’hui sur l’annexe II de la CITES.
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